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Le peuple moriori remet un « bâton de paix » au porte-parole de la Marche mondiale, Rafael de la Rubia.

rikohuLe peuple moriori a fêté, le 29 septembre, la venue des participants de la Marche mondiale au cours d’une cérémonie solennelle empreinte d’émotion, d’humour et de bénédictions. Sur l’île célèbre pour ses arcs-en-ciel, ils se sont félicités que la Marche de la paix, elle-même symbolisée par les couleurs de l’arc-en-ciel, prenne l’un de ses point d’appui sur la terre la plus à l’est du monde et l’autre, à l’ouest, en Argentine. [...]

Nous plantons un arbre de la paix dans les ruines d’une cité maya millénaire

L’acte est symbolique mais non moins chargé de sens et d’émotion. Les organisateurs de notre Marche en Honduras ont eu une très bonne idée: planter un petit pin et une plaque commémorative en signe de notre passage sur ce lieu historique. Nous avons confié à cet arbre la vaste mission de grandir, de s’épanouir, d’écarter ses branches comme des bras ouverts vers la lumière et la vie. Petite graine de paix deviendra grande… [...]

Nous marchons au pied de la dune d’Iquique

IquiqueJ’ai adoré cette étape. est une ville du nord du Chili, capitale de la región de Tarapacá. Le nom de la ville vient du mot aymara Ique-ique, qui signifie « dormir » ou « lit », ce qui ne m’étonne guère car une dune gigantesque surplombe la ville comme un énorme matelas! Elle possède le plus grand port commercial d’Amérique du Sud. Il est notamment utilisé pour l’exportation de nitrates. Autrefois péruviennes la ville et la province qui l’entoure sont annexées par le Chili suite à sa victoire dans la Guerre du Pacifique (1879-1884). Le 21 décembre 1907, un terrible massacre y eut lieu à l’école Santa Maria, suite à la grande grève de la province de Tarapacá, un mouvement social spontané qui s’appuyait sur des organisations ouvrières en formation, grève que le gouvernement décida de noyer dans le sang… Il nous arrive régulièrement de passer par des lieux aux tristes mémoires et nous sommes toujours heureux d’avoir l’occasion de transformer ces espaces de tristesse en lieu d’espoir et de joie. [...]