Notre Marche Mondiale a bien failli ne jamais commencer et avorter aux guichets d’enregistrement de Singapour Airlines.
Sept d’entre nous venaient de se retrouver à l’aéroport Charles de Gaulle dont Rafael de la Rubia, porte-parole international de la Marche. Nous étions euphoriques quand l’hôtesse, feuilletant nos passeports, nous a demandé tout sourire si nous avions un visa pour la Nouvelle-Zélande ou, à défaut, un billet d’avion attestant de notre sortie du pays. Rafa, herberlué comme nous, répond par la négative. L’heure est grave. Non, pas déjà… Pas avant d’avoir au moins décollé une fois ! Personne n’avait été informé de cette réglementation. Et bien entendu, nous n’avions pas en main les précieux billets électroniques, ceux-ci étant dans la sacoche de la personne responsable de nos vols, elle-même en route à 10’000 mètres d’altitude pour nous rejoindre à Auckland !
Panique à bord! Mais il en faut plus à un Espagnol aguéri aux solutions de dernières minutes, avec à son actif des centaines de déplacements dans le monde, pour se laisser intimider par la première boulette. Rafael de la Rubia donne trois coups de téléphone et l’affaire est réglée. Ouf… Nous pouvons brandir à nouveau fièrement nos banderoles, nos T-Shirts et les sourires un peu fous de tous pionniers d’une aventure humaine organisée pour la première fois de l’histoire.
Nous sommes arrivée vers minuit dans un campus, centre de retraite et de ressourcement à Auckland. Nous retrouvons d’autres compagnons de route que nous serrons dans nos bras. Déjà, les liens sont très fort. Je m’endors bercée par le programme de demain qui résonne en moi comme un carillon.
Merci pour ce témoignage rempli de joie !!!
J’espère que les transferts suivant se dérouleront à la perfection 😉