Au Nicaragua, grâce à la Marche, un conflit a pu être évité

Au Nicaragua, notre Marche a obtenu des résultats très concrets et encourageants. Nous avons reçu un rapport de l’Institut Martin Luther King faisant état d’un conflit de rue majeur évité grâce à notre action.
Le 21 novembre dernier à Managua, deux grandes marches politiques et opposées l’une à l’autre allaient certainement finir dans l’affrontement, selon les organisateurs et les activistes du gouvernement et de l’opposition.
Le même jour, un article faisant état des intentions de “La Marche Mondiale par la Paix et la Nonviolence” a été publié à grand tirage. Le journaliste faisait la promotion du dialogue sur la confrontation.
Ainsi, cette référence à la Marche Mondiale par la Paix et la vision qui s’en détachait, a produit des résultats inespérés quant au déroulement de ces marches qui finalement se sont tenues séparément et à des heures différentes, dans le calme et le respect mutuel. N’est-ce pas là le rôle réel de la presse? Nous autres journalistes, quel choix faisons-nous ? Nous mettre au service de la paix ou de la peur ? Faire de notre métier un outil d’ouverture et de promotion de la confiance et de la paix ou un vecteur de peurs et de mal-être ? Il ne s’agit pas d’encourager on ne sait quelle niaiserie réconfortante ni de nier les évènements douloureux de l’actualité. Plus sérieusement, il s’agit d’encourager les reporters, et à travers eux la profession, à s’intéresser à l’autre dimension du réel : initiatives, victoires sur la fatalité ou la maladie, encouragements têtus, progrès trop ignorés, démarches de paix, réconciliations durables, prouesses de toutes sortes. Afin de s’en inspirer et prendre exemple sur le meilleur de l’homme.

Depuis Mexico, nous avons parcourus 3300 kilomètres en autocar, traversés plus de 10 fois une frontière (4 fois avec les Honduras), passé plusieurs heures dans les files d’attente aux douanes, sans compter les diverses animations ici et là, sur le bord de la route, dans un village ou une ville. Nous sommes claqués mais nous tenons bon… Au Salvador, nous avions à nouveau rendez-vous avec la fanfare locale. Nos oreilles ont encore bourdonné du battement lourd des tambours, des plaintes stridentes des trompettes et du carillon mélodieux des xylophones. Nos marches n’étaient pas spectaculaires ni noires de monde mais toujours joyeuses et indéfectiblement engagées comme si chacune d’elles était notre première marche. Nous avons inauguré une petite place de la paix dans la ville de Mejicanos, le tout animé par des danses et des chants d’enfants… A pleurer!

Au Nicaragua, nous avons passé une nuit dans un joli petit hôtel joliment baptisé “le rêve de mémé”! Le lieu était si confortable et propre que je me suis donnée la permission d’y tomber malade après une bonne intoxication alimentaire qui m’a mise légèrement K.O quelques heures seulement grâce à une cure depuis plusieurs mois d’huiles essentielles d’origan (renforce le système immunitaire) et à mes chères capsules de charbon (carbolevure) pour parer aux “tourista” les plus redoutables. J’en ai aussi profiter pour remplacer ma valise, la seconde de mon aventure. La première a rendu l’âme en perdant une roulette à Florence (il était inutile de songer à trouver une minute pour la réparer) et la seconde m’avait été gracieusement offerte par une participante qui nous a quitté. Après deux jours, la poignée avait lâché et cela faisait deux semaines que je poussais ma valise comme un caddy pour enfant. Et inutile de dire que sur les pavés d’Amérique centrale, ce n’est pas l’idéal! A Liberia, j’ai donc fait mes adieux à ce deuxième bagage dans lequel j’ai profité de laisser la moitié de mes habits… J’ai donc acquis une 3ème valise plus petite et je me félicite de m’être séparée de plusieurs kilos de “superflu”. Je dois également me résoudre à laisser nos cadeaux en chemin, faute de place. Tableaux, dessins, objets artisanaux, chapeau, écharpe… Cela me fait mal au cœur quand je sais que certains ont été réalisés avec beaucoup de soin et d’amour. Mais le détachement ne fait-il pas aussi partie du chemin?

2 Responses to Au Nicaragua, grâce à la Marche, un conflit a pu être évité

  1. Colette Hein Vinard 13 décembre 2009 at 23 h 52 min #

    Pas de vidéo, mais des commentaires toujours aussi vivants! Intox ou pas,ça, c’est de l’info!!! Vive la légèreté et que ça roule!
    Ici, il neigeote, c’est beau, et comme mon coeur ne le permet pas, je ne pratiquerai plus jamais la pelle à neige. OUF! OUF! OUF!
    Bisous à mon amie, la plus courageuse et tenace que je connaisse.

  2. marie 14 décembre 2009 at 19 h 22 min #

    Oh c’est joli!!!!!!!Toutes les petites filles qui dansent!!!!Gros bisous à toi!!!!!!!J’ aimerais bien te rejoindre!biiiiisssss
    zoé…<3

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