Mes adieux à Punta de Vacas

Quelles frustrations! Trois jours avant notre arrivée à Punta de Vacas, j’ai effacé par erreur mon disque dur! Plus aucune trace de la Marche Mondiale, plus d’Internet, plus d’accès au blog… J’ai été trop triste d’abandonner mes lecteurs à 100 mètres de la ligne d’arrivée! Je tente donc aujourd’hui, un dépannage d’urgence, en publiant ces quelques lignes après notre arrivée hier à notre destination finale. Mais heureusement, un ami génial de la Marche a pu récupérer toutes les images vidéos et quelques mails… Heureusement que j’ai tenu un blog car il m’aidera à garder en mémoire les instants les plus relevants de cette aventure pour la rédaction de mon livre sur mon expérience avec la Marche.

Mission accomplie!

Mission accomplie!

Les organisateurs de la Marche ont fait l’immense cadeau de placer au premier rang les 10 marcheurs qui ont fait les trois mois complets du voyage, dont moi. Cela m’a beaucoup touchée car si aucune participation n’a plus de valeur qu’une autre, nous avons tout de même marché et dépensé (dans tous les sens du terme) plus que quiconque!

Nous avons donc passé le portique du parc humaniste de Punta de Vacas en présence de 20’000 personnes (essentiellement des membres du Mouvement) animés par une joie et une émotion intense.

Beaucoup ont des larmes aux yeux et nous saluent avec enthousiasme en brandissant des milliers de petits fanions oranges, la couleur du mouvement. Notre dernière marche dure une vingtaine de minutes que nous dégustons une à une. Personnellement, je regrette un peu le peu de visibilité (ou l’absence?) de “non-humanistes” car finalement, cette Marche pour la paix est celle de toute la communauté humaine. En outre, elle a été portée et organisée par des organisations pacifistes internationales en collaboration avec le Mouvement qui, il faut le reconnaître, a joué un rôle-clé dans le succès incroyable de cette initiative. C’est donc la victoire de tous et non l’exclusivité d’un groupe en particulier. Personnellement,  je ne m’identifie ni à un mouvement, ni à une collectivité. Je me sens infiniment humaine avant d’être humaniste malgré le respect et l’immense affection que je porte à mes amis du Mouvement.

Nous arrivons sur une estrade improvisée sur un camion et quelques-uns prennent la parole pour un discours de cloture. Je me sens ni dans un état d’exultation, ni mélancolique mais tout simplement en paix. Normal non?… après trois mois de sacerdoce! Je suis frappée par la bienveillance autour de moi et par la gentillesse de ces “humanistes” qui nous accueillent avec tant de joie et de gratitude. Et je dois avouer que je suis spécialement bouleversée par l’accueil qui m’est fait, personnellement. Je crois qu’ils ont été des centaines à venir à ma rencontre pour me remercier de leur avoir fait vivre la marche par l’entremise de mes petites vidéos! Ils m’ont dit combien ils avaient été touchés par l’esprit et la tendresse humaine que j’avais tenté de transmettre à travers mon travail. Tous m’ont appelé par mon prénom, comme si nous nous connaissions depuis toujours, grâce au fait que j’ai chaque fois “signé” mes films. Quel bonheur infini pour moi d’avoir réussi à partager le plus beau et le plus fort de cette action historique. Et quel cadeau de recevoir autant de retours positifs au sujet de mes efforts et de mon engagement.  Et moi, j’ai remercié le Ciel, d’avoir fait de moi une ouvrière de la paix au service d’un monde nouveau en pleine métamorphose.

Aujourd’hui, le 3 janvier, j’ai passé ma dernière journée à Punta de Vacas. Une journée de plus que je n’oublierai jamais. J’ai retrouvé mon cameraman préféré et avec qui j’ai travaillé le premier mois de la Marche, Alvaro Horus, pour l’assister dans la réalisation d’un reportage sur l’équipe de base. Comme j’étais chargé de poser les questions et qu’il y avait entre moi et mes compagnons de route une complicité immense, leur partage et leurs réponses étaient poignantes, sans artifices ni masque. Je crois qu’Alvaro va nous préparer un film merveilleux.

J’ai également été interviewée par plusieurs journalistes et une cinéaste bolivienne qui va tourner un film sur la Marche Mondiale. C’était chaque fois des échanges riches et profonds. Ah, si toute la presse et le 7ème art pouvaient se mettre ainsi au service du progrès humain par la diffusion de l’exemplarité et du meilleur de l’homme à l’image de ces journalistes et de cette cinéaste qui ont fait le choix de parier sur le panache!

Enfin, au coucher du soleil, j’ai semé dans le vent tous ces mots qui m’avaient été confiés par mes amis et ma famille. Alvaro a filmé cet instant solennel dont je vais éditer une vidéo d’ici quelques jours à leur intention.

Et puis à l’heure des adieux, ceux que j’aime le plus sont venus m’accompagner au bus. Comment exprimer par des mots la qualité et la profondeur des sentiments qui nous unissent désormais…. Tout le monde m’a dit: “Isabelle, tu t’es fait tellement de nouveaux amis, c’est incroyable…” Je crois bien que c’est vrai. J’espère que le temps n’affaiblira pas la force de ces amitiés nouvelles et déjà si vivantes. Après trois mois de chemin parcouru “en dehors comme en dedans” et grâce à l’existence dans ma vie de ces nouveaux anges ici-bas, j’ai quitté Punta de Vacas le coeur en joie, en paix et puissamment heureuse.

Encore 3 vidéos à publier d’ici 2 à 3 jours et un texte de conclusion.

12 Responses to Mes adieux à Punta de Vacas

  1. Robert Nageli 4 janvier 2010 at 11 h 17 min #

    Bonjour Isabelle !
    D’abord, un immense merci pour cette extraordinaire constance et sincérité tout au long de cette “épo-paix”!-) Je n’ai pas eu le temps de t’en parler car on s’est rapidement croisé à Barcelone (Je fais parti des “sudistes” qui sont venus de Marseille, Perpignan, Toulouse… à Barcelone. Moi, je vis à Marseille). J’ai suivi, comme beaucoup, tes comptes-rendus et tes vidéos. J’aime beaucoup la sensibilité avec laquelle tu as exprimé toute cette immense aventure, et aussi une certaine “rigueur” journalistique, jamais en contradiction avec tes émotions : c’est un tour de force (enfin, c’est comme ça que je le ressens !). Comme tu as l’intention d’écrire un livre sur la marche, je voulais te proposer mon aide en tant que graphiste (j’ai créé quelques affiches pour la marche). Je suis aussi l’un des co-organisateurs de la Marche à Marseille et dans le sud-est. Dis-moi si cela t’intéresse. D’autre part, je sais que Christine Gardiol(d’Apt) t’a proposé d’intervenir début Mars, ce qui nous donnera l’occasion de nous voir pour en parler. Bienvenue en Provence alors !
    Robert (rnageli@free.fr)

  2. Christine 4 janvier 2010 at 15 h 46 min #

    Bonjour Isabelle,
    Je tiens aussi à te remercier infiniment pour tout ce que tu nous a fait vivre pendant ces trois mois, ces petites étincelles que vous avez allumées partout dans les yeux et dans le coeur des gens, des plus humbles aux plus hauts placés, qui prouvent que la paix et la non-violence sont non seulement désirables mais vitales surtout dans certains contextes nationaux très difficiles. L’accueil que l’on vous a réservé dans ces pays là a été tellement chaleureux, significatif.
    J’ai vraiment l’impression que quelque chose s’est embrasé, que toutes ces étincelles se rassemblent dans la flamme de l’espoir d’une nouvelle humanité. Que petit à petit, nous sommes tous en train de la créer, si nous voulons bien laisser de côté tous nos sentiments négatifs.
    J’ai l’impression que nous avons le choix soit de courir à la catastrophe et de nous laisser enliser par la morosité ambiante et notre propre violence (toutes sortes de violences)ou au contraire de croire que nous, êtres humains, sommes capables de dépasser nos violences, capables de dépasser nos intérêts personnels pour faire émerger l’intérêt du groupe, dans le respect des autres et de soi-même.
    Nous avons tous un devoir sur nous-mêmes pour que la non-violence devienne un réflexe et un devoir social pour faire converger les instances politiques dans cette même direction.
    Et c’est sans doute les pays où il y a le plus de violence physique quotidienne, qui ne peuvent pas s’endormir devant leur situation, qui nous montreront le chemin.

    Chère Isabelle, bravo et merci encore, je te souhaite une merveilleuse année 2010.
    Nous aimerions tellement ici, dans le Sud de la France, que tu puisses te libérer pour venir nous raconter ton expérience de la Marche Mondiale. Je sais que tu vas être très sollicitée, et pas libre avant le début du mois de mars mais si tu es toujours d’accord nous pourrions fixer une date pour que nous puissions organiser ta venue.

    Très chaleureusement à toi et à toute ton équipe

    Christine à Apt

  3. Thomas 4 janvier 2010 at 17 h 16 min #

    En effet, quelle chance que tu aies pu récupérer quelques données ! Je me réjouis de découvrir ton livre ainsi que le reportage que tu mentionnes… Gros bec

  4. catherine Franchel 5 janvier 2010 at 0 h 29 min #

    Chère Isabelle,

    j’ai suivi avec attention la progression de la marche mondiale à travers Blogs, vidéos, histoires et témoignages glanés un peu partout. J’aurais tant aimé être avec vous , les marcheurs, dans ce long voyage pour la paix…Un rêve…Mais ça ne devait pas être mon moment.Par contre, il me semble que c’était précisément le tien de moment…
    En fait à travers ce blog et ta sensibilité, tu concrétises ce que j’avais imaginé avec une amie…Filmer, témoigner, raconter au jour le jour cette merveilleuse aventure…
    Habitant depuis peu à Perpignan, j’ai fait partie de ce petit groupe de Français dont tu parles qui vous a rejoins à Barcelone…Un beau moment nous aussi…
    Quelles expériences!
    Je suis très touchée.Particulièrement par ta rencontre avec cet homme qui a participé a la prise d’otage de ton père…Incroyable comme la vie peut nous surprendre en plaçant sur notre chemin des êtres qui nous ont blessé et inversement…
    J’ai pensé : ” elle doit savoir clairement le sens de sa participation a cette marche ” et plus encore j’ai été très inspirée…
    Dans l’un de tes derniers message, tu parles d’écrire un livre sur ton expérience. Pour ma part, mon truc c’est l’écriture. J’écris des romans, des histoires inspirés par ce qui me touche au quotidien, dans ma vie et celles des autres… Je viens de terminer mon deuxième roman, j’ai donc une page blanche devant moi pour le troisième et à la lecture de ton témoignage,j’ai pensé que je pourrais m’inspirer de cette belle rencontre réconciliatrice…Puis ce soir en relisant les commentaires de tous, j’ai eu la sensation plus générale que j’avais vraiment une matière passionnante pour ma nouvelle aventure littéraire…Qu’en penses-tu ? Serais-tu prête dans les mois a venir à échanger quelques mails à ce sujet ?

    Par ailleurs, dans l’un de tes témoignages poignants de sincérité, tu nous parles de ton retour chez toi sans “rien”…Sans boulot, sans couple…Ces propos m’ont rappelé une expérience vécue dans le désert. Dans ce paysage fait de “rien”, rien qu’un silence époustouflant, un horizon sans limite et quelques herbes sèches qui semblent se complaire et prospérer dans une aridité totale. Dans cette espace tout autant ténébreux que lumineux selon le regard que l’on porte…J’ai sentie qu’au coeur de ce désert, de mon désert, j’étais pleine de moi-même, lavée de toutes interférences, je pouvais m’entendre, me lire, me dessiner et des larmes m’ont envahit de bonheur, de simplicité, de vie…je suis certaine que ton retour sera plein, qu’il débordera même…

    Finalement je viens de lire le commentaire de Florent qui se demande si une conférence sur l’expérience de la marche à Marseille pourrait te plaire. je trouve cette idée géniale et je me dit qu’un petit crochet par Perpignan pour une autre conférence serait magnifique. Nous sommes ici quelques uns qui pourraient organiser cet évènement avec grand plaisir si le coeur t’en dit…

    Pour finir, je trouve ce que tu as réalisé très beau, très juste. Je veux te remercier pour toute l’inspiration que je reçois de toi dans un moment où j’en ai besoin.Je pourrais aisément m’enfermer dans la noirceur et le sentiment de victime et pourtant non, une étoile est toujours là qui brille me rappelant ma capacité à vibrer et à me laisser guider vers le meilleur.
    Encore merci à toi…

    Catherine

  5. isabelle 5 janvier 2010 at 22 h 12 min #

    En vitesse car je viens d’atterrir et de poser mes valises… Je viendrai bien entendu avec joie donner des conférences dans vos régions respectives. Merci de votre confiance! N’hésitez pas à me contacter sur mon mail privé “worldmarch@planetpositive.org” pour en discuter plus en détails et fixer des dates.

    Je vous embrasse tous très affectueusement,
    Isabelle

  6. Thomas 5 janvier 2010 at 23 h 25 min #

    Un message de plus pour te remercier du fond du cœur pour la lumière que tu as partagée, que tu partages et que tu partageras encore.

    Ta joie, ta paix et ton bonheur, c’est l’espoir l’humanité toute entière. Ce que tu partages y contribue.

    Je pense que cette expérience mérite d’être diffusée et t’encourage vivement à multiplier tes conférences.

  7. Olivier Clerc 6 janvier 2010 at 10 h 06 min #

    Coucou, Isabelle !

    Ta mésaventure informatique m’évoque un événement similaire arrivé à l’un de mes auteurs. Il accumulait depuis 3 ans des témoignages et ses propres compte-rendus sur son rôle d’accompagnant de personnes en fin de vie, en vue d’un livre. Il vivait la moitié de son temps dans un vieux bus VW. Et un jour, ce bus a été cambriolé, et on lui a volé tous ses documents. Il était effondré. Il voyait son projet de livre fini, fichu, foutu.
    Mais passé son deuil, il s’est quand même attelé à ce livre. Et au final, le fait de l’écrire sur la base de ses propres souvenirs, sans consulter des notes, sans recopier des bouts de texte, fait qu’il a écrit probablement le plus beaux de tous ses livres, “L’Accompagnant”, que j’ai eu l’honneur de publier chez Jouvence.
    Au final, cette “catastrophe” a été une bénédiction. C’est ce qui lui a permis de sortir son livre de lui-même, d’une inspiration intérieure, sans s’appuyer maladroitement sur ses textes et ses notes.
    Alors, qui sait ?
    Peut-être que pour toi aussi, cette “cata” peut s’avérer au final utile, bénéfique ?…

    C’est tout le “mal” que je te souhaite ! 😉

    Grosses bises,

    Olivier

  8. florent 6 janvier 2010 at 14 h 33 min #

    “Bonne arrivée” (comme on dit en Afrique) parmi les tiens !

    Dis donc, le Sud t’attend avec plus qu’impatience !!

    Cela nous promet de très beaux moments à venir pour 2010.

    A bientôt donc, sur les “chemins ouverts”…

  9. Colette Hein Vinard 7 janvier 2010 at 1 h 34 min #

    Isou, comment te sens-tu maintenant que le rêve a pris fin? Rêve plein d’émotions, et parfois cauchemar aussi(mais on s’en réveille, n’est-ce pas?)
    Es-tu dans le vide sidéral, ou juste en paix et vraiment heureuse de “l’avoir fait”?
    Cette Marche est une preuve du désir profond de changement qui se manifeste dans l’humanité, une preuve de l’éclosion des consciences, du besoin de renouer avec les valeurs profondes qui nous construisent. Nous sommes responsables de notre réalité, puisque nous la créons par nos pensées. Votre passage dans tant de pays a semé des étoiles nouvelles, et tous les sourires qui les ont reflétées ont créé une immense forme pensée de Paix dont l’Energie a fait le tour de la Terre. Sois sûre qu’elle porte déjà des fruits, en qualité et en nombre infiniment supérieurs à ce que nous pouvons imaginer.
    Nous avons maintenant à suivre vos traces pour co-créer le respect de la Terre, de la Nature et de l’EAU, la juste répartition des richesses, la solidarité, le partage, la justice sociale, la JOIE.. bref, L’AMOUR! Utopique???
    Nos utopies d’aujourd’hui sont la réalité de demain…

  10. Aude 8 janvier 2010 at 3 h 13 min #

    Je ne comprends pas ce que veut dire la paix, je dois dire. Qu’est-ce c’est, la paix? J’ai été bouleversée par les Cerfs volants de Kaboul, et on voit bien que même Obama ne cesse pas la guerre en Afghanistan. Pendant la seconde guerre mondiale, de jeunes américains pacifiques défilaient pour la paix dans le monde, souhaitant la non intervention des USA en Europe, méprisant les soldats qui s’engageaient. Je ne comprends pas vraiment le concept de paix, quelle paix, à quel prix? Sommes-nous prêts à sacrifier nos libertés pour sauvegarder la paix? Peut être un jour à sacrifier tous les clitoris pour la paix dans le monde? A accepter la lapidation des femmes adultères et des homosexuels, le mariage des fillettes à six ans? J’entends si souvent des gens prétendre qu’ils ne feraient pas de mal à une mouche, c’est si faux, si incroyablement faux, tout humain est capable de tuer pour sauver son enfant, sa famille, les gens qu’ils aiment, et c’est cela avant tout la guerre, protéger ou défendre des êtres, des idées. J’espère dans ton livre trouver un texte qui m’éclaire un peu plus sur le sens profond de la paix. Si je médite, je suis en paix, soit. Mais si souvent en guerre contre le monde, contre la bêtise humaine. Celle qui sacrifie notre planète pour l’argent par exemple. Je me sens si souvent prête à faire frire quelques couilles. Si souvent exaspérée par la planète dans laquelle je me dois de vivre. Tous ces cons me donnent si souvent envie de partir en guerre.

  11. REVEILLERE Véronique 9 janvier 2010 at 14 h 32 min #

    bonjour Isabelle,

    je viens de lire les témoignages qui te sont destinées. c’est touchant et rassurant à la fois car c’est une manière de se rendre compte que l’on n’est pas tout seul à vouloir se battre pour un monde meilleur.
    j’ai un projet qui me tient à coeur : écrire un livre qui retracerait une partie de ma vie. parce que je ne crois pas au hasard et que nous sommes tous reliés les uns aux autres. parce que je crois aux signes extérieurs, aux messages que l’on s’envoient les uns vers les autres. je voudrais à mon tour essayer de faire prendre conscience aux personnes que l’on peut décider de sa vie, d’une meilleure vie. tout le monde a la capacité par ses pensées de recréér son chemin de vie sur la fréquence de l’amour et de la paix, à condition de le vouloir bien-sûr. et je pense surtout à l’effet contagieux que cela pourrait provoquer. bravo Isabelle tu fais partie des poussières humaines qui s’envolent en laissant des traces de générosité et de sincérité.
    véronique

  12. bemoa martial 13 janvier 2010 at 14 h 20 min #

    je suis heureux que cette ai pu s’achever en laissane à l’humanité une nouvelle direction vers une nation hu maine universelle . félicitation isabelle a toi et tout ses nombreuses personnes connues ou anonymes qui ont aidées à tenir ce pari. j’espère que les désagrément observé ne seront qu’une brise de vent sur notre corps et que le triomphe de l’humanisme sera au contraire le fait marquant . paix force et joie.
    je souhaite vivement être un de tes correspondant en cote d’ivoire .

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